Un an aujourd’hui que tu le colles comme son ombre, un an que cette brute flamboyante est devenue ton port d’attache. Bien que les effluves de sentiments n’est pas de rigueur entre vous, il n’en reste pas moins un point de repère et une attache pour toi. Kalvin n’aime pas trop savoir ça, et parlons pas de Sophie qui continue tout les jours de te dire de t’éloigner de lui. Kalvin doit surement être jaloux de s’être fait piquer la place de paternel de rechange, et Sophie ? Elle à toujours de travers le sale coup qu’il à fait à ta mère. Enfin, vive la famille dirons nous ! Comme à votre habitude, rendez vous avant 10h au café bar de la rue en face de chez toi. Un vieux rythme pour commencer une bonne journée. Tu est déjà sur place, il te faut à peine un quart d’heure pour te préparer, de toute façon vu que t’es cheveux on leur propre vie, y plus grand-chose a soigner une fois que tu te prépare. Cette fois ci, avec tout ce qu’il c’est passé en décembre, vous n’avez pas eu le temps de faire votre « petit » noël. Car oui tu as tapé du pied, caprice de fille unique. Pour qu’ils fassent un petit noel entre eux. Tu as tout prévue. Commande, boisson, évidemment c’est toi qui payes. Et petit cadeaux. Tu t’es bien amusée, vu que c’est son premier noël entre vous, tu lui à fait subir ce que tout les parents vivent. « Les cadeaux moches et inutiles » une cravate bleu marine avec des petites pattes de chat rouge piquant. Un collier de nouilles. Et pour finir une empreinte de ta main avec ton prénom dessous.
Bien posé en face de sa place, car la aussi, comme des petits vieux. Vous avez vos places attitrées. Elles sont toujours libres car la serveuse du salon, et dieu t’en garde. Semble avoir le béguin pour ton paternel brute de décoffrage. Faut dire qu’il est baraqué, plutôt bas boy et je m’en foutiste. Donc tout pour plaire à la gente féminine facilement impressionnable. « J’attend qu’il arrive pour vous servir ? Ou vous le voulez maintenant ? » tu secoues la tête. « Non non vous attendez ca va pas tarder vu l’heure. » celle-ci sourit déjà à l’idée de le voir débarquer en trompe. Mais sa devient de plus en plus long là. Tu regardes la pendule, Cassoulet, la pendule puis Cassoulet. « Tu crois qu’il me la fait à l’envers ? » il ne fait que souffler, comme si tu le soûlait. Caressant sa petite tête alors qu’il est en boule contre le dossier de la banquette, tu redresses la tête rapidement en entendant la clochette de la porte tinter ! Mais là, ce que tu vois, c’est …. Inimaginable. Un rouquin de deux mètres. En costume trois pièces, coiffé, rasé, pouponner. Tu en restes bouche bée, estomaquée. Tu n’en reviens pas. Qu’est ce qu’il se passe ? Un sort à changé le cours de l’histoire ? C’est une copie de ton paternel ? « Ais …. » il se pose en face de toi, même la serveuse prend un moment de réflexion pour venir servir son café habituel. « Qu’…. » tu te fais couper par l’arrivé de la serveuse qui à les yeux fixés sur sa personne. Faut pas être débile pour voir qu’elle à le nénuphar qui frétille. « Ça va aller. Sinon je retourne la tasse pour continuer à servir ? » heureusement que tu la stoppe, sinon la table serait remplis de café chaud. « Pa…pardon »
Elle repart le rouge aux joues, et un petit sourire cocasse sur le visage. Bordel mais c’est quoi ce délire. Alors qu’il s’apprête à lever sa tasse tu poses ta pomme de main sur celle-ci pour la bloquer. Tu montes alors sur le fauteuil à genoux et approches comme si un violent secret va être partager. « Excuse moi… mais…. Qu’est ce qui t’arrives là ? » oui par par ce que là, c’est …. Inimaginable de le voir troquer ses bretelles et son marcel cramoisie. Pour un costume gris souris trois pièce et des chaussure vernis. « Attend je crois que j’ai compris. T’as détroussé un petit con de bureaucrate et tu te pavane avec ses fringues ? » tu tiques, c’est pas son genre d’être aussi malsain. Tu retombes brusquement contre le dossier du siège réveillant Cassoulet qui se lève et s’étire de tout son soule avant de monter sur la table et rejoindre l’inconnu en face de toi en costume, il sait qu’avec lui c’es plus calme. « Non… cpas Ton truc ça, ou alors !!! Tu …. Ouais non plus… je comprend pas … tu veux me faire peur c’est ça ??? » ton chocolat chaud, tes gaufres et son plat arrive en même temps, tu n’existe pas, c’est le case le dire ! La serveuse n’a d’yeux que pour lui ! « Le costume vous va a ravir… ça change » Tu tousses alors grossièrement et t’approches aussi de la petite discussion « non mais si vous voulez vous chatouiller la pâquerette tout les deux faut le dire, hein, je sors d’ici … » un sourire carnassier sur les lèvres tu la voit reculer et déglutir avant de reprendre son plateau la tête baissée comme si elle était gênée et blessée. « Tu vois ce que tu fais ! Ça perturbe tout le monde ! »
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