Fermant les yeux quelques secondes pour faire redescendre la pression, même s’il était là, Louis avait la fâcheuse capacité à pouvoir mettre tes nerfs à rudes épreuve. Tu l’entend ce changer, ses os ont se bruits reconnaissables de réformation, tu es habituée même si au début cela te faisait presque mal au cœur de l’entendre se torturer pour ces transformations. Sa voix résonne enfin dans le bureau, signe qu’il doit être présentable faisant demi tour, tu t’affiches enfin en face de lui et l’admire dans tout son charme grisonnant. Tu peux lire l’agacement sur son visage facilement. Depuis toutes ses années tu connais les moindres de ses mimiques et le moindres de ses petit haussements de sourcils. Évidemment qu’il voudra des explications. Et tu n’y échappera pas, vu l’enterrement qu’il sait montrer au quotidien. Tu viens alors poser un bras sur le bureau, le coude sur le bois et la paume de main tenant ton menton. « exactement la même chose que d’habitude, me piquer au vif et venir chercher une nouvelle façon de me rapatrier chez les Camélias. » grognant presque, tu étouffes sauvagement un relent d’épuisement et de colère. Inutile d’aller plus loin dans cette discussion, c’est une impasse de toute manière. « Oublions, j’ai plus envie de parler de cette soirée … et toi non plus, je connais ton aversion sanguinaire pour Louis, donc évitons les sujets qui peuvent fâcher non ? »
Tu te lèves venant proche de lui, une main sur sa poitrine. Tu t’élèves sur la pointe des pied pour lui déposer un petit baiser sur la joue. Tu es tellement plus sereine quand il est à tes côtés. « rentrons, je t’invites au restaurant, tu le mérites totalement » venant chercher ton manteau tu l’enfiles à côté et prend son bras pour le traîner hors du bureau. « Merci …. Sincèrement Lys » tu as beau te le répéter ce qu’il c’est passé ne changera pas. Tu as encore la sensation de ses mains sur toi. Et les hauts le cœur s’enchaînent dans ton estomac. Allant vers la sorti. Les chiens de gardes sous les ordres de Lys reviennent se rangeant sur le côté pour laisser passer leur Alpha. Souriante tu les remercies d’un signe de tête avant d’aller vers la voiture qui s’arrête devant vous. « Ou veux tu aller ? C’est notre soirée, on va changer d’air ! »
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