PRIMROSE-BARTH

Face à son redressement piquant sur la façon dont tu dois le nommer tu n’esquive qu’un simple rictus d’agacement en un faux sourire forcé bien pointu pour lui montrer que tu n’en a que faire en réalité. Qu’il soit pape ou même médecin ingénieur en je ne sais quoi. Échappant un soupire entre tes lèvres tu t’en vas donc vers ton bureau en l’incitant implicitement à te suivre pour poser vos fesses sur des fauteuils hors de prix. Mais si confortable. Alors que tu t’inciter à être un temps soit peut « avenante » ou bien plus clairement « accueillante » tu te fais couper l’herbe sous le pieds quand il insinue que pour te contredire selon ton propre chef. Sa petite ironie ne t’échappe clairement pas. Passant ton index pour faire fuir ton envie de le renvoyer chez lui par la peau des fesses. Mais non, tu vas jouer le jeu et sourire affreusement en dégageant une mèche de tes cheveux derrière l’oreille. « Et moi qui croyais que tout les loups sentait le chien mouiller. » évidement que non tu ne le pensais pas, Lys sentais …. Tu ne peux pas le décrire, mais il ne sentait absolument pas le chien mouiller, mais cela il ne peut pas le savoir. « Comme quoi les préjugés font toujours leur petits effets aujourd’hui au 21eme siècles. » un petit ton cassant mais bien trop ironique pour paraître méchant sur le coup. Mais tu n’en pense pas moins. Tu es loins de vouloir que cet entretient se passe correctement. Et il peut le sentir a ton avis. Malheureusement tu as une épée de Damoclès au dessus de toi. Dorianne. Elle le veut et elle l’aura. Tu dois tout mettre en œuvre pour qu’il succombe à la royauté de la reine de cœur. Dépassant tes propres désires. Et tes propres volontés pour cela. Il faut que tu te ressaisisses. Ça ne vient que de commencer…

Hochant la tête face à son interprétation de la situation tu le laisse a peine finir sa phrase que tu le coupe net « en même temps ce n’est pas comme si nous n’avions pas mis les formes auparavant …. Au bout d’un moment comprenez bien que la patience à ses limites. Je parle bien de celle de ma reine. Mais cela vous l’apprendrez rapidement croyez moi. » un sous entendu qu’il devra comprendre aussi vite qu’il pourra. Il est affiché dans la cours de la reine. Vous savez que si elle désire quelque chose, elle l’aura. Ou alors personne ne l’aura. Au dépends de la personne évidement. Alors que tu comptes montrer ta « belle personne » celui-ci recommence à te faire grincer des dents. A croire que celui-ci non plus ne veut pas y mettre du sien. « Je vois…. Va pour un café alors ! »

Mais tu restes polie malgré tout. Tu ne sais pas être malpolis. Ni violente verbalement en temps normale. Comme si une muselière était accrochée à tes mâchoires depuis tant d’années que tu ne peux plus t’en défaire. « Lya…. Apportes nous un café et un Bloody Mary maison. Je te remercie » raccrochant tu sais que les deux commandes vont pas tarder. Un café d’Italie. Qui tu l’espères va enchanter ses papilles et un cocktail semblable à l’original mais réalisé pour ta personne le rouge n’étant pas simplement du jus de tomate. Reportant tes yeux vairons sur lui, ton attention est à son comble. Ce qu’il ne saisie pas c’est qu’il ne peut simplement pas refuser. Le laissant finir tu viens alors croiser tes bras sur le bureau. Inspirant grandement. « Je vois… ça va etre plus long que je le pensais. » fermant quelques secondes les yeux tu les rouvres. « Ce que je … comment dire ça clairement » Tu te pinces alors la lèvres inférieur en guise de réflexion pour quelques secondes. « Vous n’avez pas le choix. Prenez ça comme une grâce. La reine elle-même vous veut. Je le dis, elle vous désire. Pas dans le sens charnelle de la chose mais c’est tout comme … ce qui veut dire que si elle ne vous à pas… » Tes lèvres se pinces de nouveaux alors que tu le fixes quelques secondes silencieuse. Intensément. Presque froidement.

« Si elle ne vous a pas… je ne donne pas cher de votre avenir dans cet hôpital Docteur …. » levant les mains en guise de ponctuation pour signe du « dommage pour vous mais en vrai je ne le suis pas » Tes mouvements reviennent à la normales et tu ouvres alors un dossiers avec un contrat. Et des documents. « Nous pouvons faire en sorte de trouver notre comptes a tous heureusement. » Tu lui place alors le dossier papier sous les yeux en le faisant glisser sur le bois de la table. Au même moment une charmante sirène passe le pas de la porte. Avec un plateau. Un café fumant. Des petits gâteaux. Un cocktail Ruby qui embaume la pièce d’une senteur acre de sang et de Tabasco. Son flair animal va sûrement le repérer de loin. Et tu t’en fiche royalement. Après tout tu es une vampire. Et c’est de ta nature primaire de déguster ce genre de liquide. Celle-ci pose les boissons devant chacun et les petits gâteaux. Entre vous. La remerciant d’un coup de tête elle repart aussi vite qu’elle est entrée. « Bien … je disais. Voici ce en quoi nous voulons vous embaucher. Car vous serez rémunéré. Cela va de soit. Tout bon travail mérite salaire. Et plus vous serez efficient plus la prime sera belle. Sa majesté est loin de faire dans la demi mesure dans ce genre de cas. Elle récompense ses sujets comme il se doit. Il vous suffit simplement de signer ici » tu n’explique pas en long et en travers. Juste l’essentiel. Tu es la pour avoir cette foutu signature. En lui tendant une belle épines en acier. Taillée pour s’enfoncer dans la chaire. De la hauteur d’un stylos. Avec le sceau royale en sont sommet. Évidement qu’il signera avec son sang. Tapotant alors la case pour montrer ou signer tu « Vos capacités serons à l’œuvre de sa majesté et de sa garde royale. Ses fameux chiens de gardes comme vous dites. Vous serez l’alpha de la meute. Rassurez vous, ce ne sera que pour mieux contrôler les sujets. Ce qui nous intéresse le plus chez vous sont vos recherches, vos connaissances et ce qu’ils pourront apporter à nos propre ambition. Le matériels, les sujets, les fonds tout vous seront fournis si en l’occurrence un résultat nous attend à la fin. »