Portant le breuvage pétillant à tes lèvres tu l’écoute attentionnée, intéressée, puis refroidis sur place. « Serena Médicis » c’est une grande blague, une vulgaire et une affligeante blague. Cette femme tu l’as bien connue, un peu trop, beaucoup trop d’ailleurs. À une certaine époque vous avez même eu une « relation » si l’on peu appeler cela comme telle, une alchimie charnelle avait explosé entre vous, mentalement vous étiez comme des âmes sœur, mais ta fidélité pour Dorianne l’avait rendu amère et détestable. Vengeant son honneur, semble t-il bafouée elle avait ouvertement mis en scène une monstrueuse tromperie à l’époque avec une Duchesse anglaise qui n’avait de passionner que ses coït dans la grange de ses serviteurs. Aujourd’hui avec le recule tu sais que c’était un mal pour un bien. Cette femme était étouffante et possessive comme personne. Ton regard froid et noir parle pour toi sur le moment, voulant garder une certaine bien séance devant l’hôte de la galerie tu engouffres cette sensation nauséabonde de reflux du passé. Un faux sourire, un sourire masquant une animosité envers cette artiste que tu n’as que trop bien connue. « Je vois…. Ravis de l’apprendre » sèche et presque cassante tu inspires grandement pour évacuer ce surplus de mauvais souvenirs. Tu as presque envie de lever les yeux au ciel quand il parle de sa beauté, tu ne trouves pas mieux que de replonger dans le verre en le buvant d’une traite comme une sauvage assoiffée. « Je vous crois… vous inquiétez pas » marmonne tu passablement irritée.
Accrochée à son bras tu avances avant de de stopper et la reconnaître, elle était tout aussi sublime que dans le passé, sauf que cette fois ton corps se crispe et décharge un violent frisson de la tête au pieds. Il intime la jeune femme, l’Italienne à s’avancer vers vous. Plus elle se rapproche pour son sourire en coin te fais t’agripper au bras du collectionneur comme pour canaliser la rancœur qui monte en toi. « Quel honneur oui… le monde est vraiment petit à ce que je vois » un soupçon de froideur dans tes mots à son encontre qui la fait encore plus sourire. « En effet, je ne peux que le confirmer en te voyant ici, je savais depuis un moment que ton clan se trouvais ici. Mais toi … » son sourire t’agaces. Tu rejettes en arrière tes cheveux avant de légèrement soupirer celle-ci vient s’emparer de ta main comme avant, comme la première fois que vous vous êtes rencontrées, la bas, dans ce bal mondain. « Tu n’as pas changé c’est toujours un plaisir pour les yeux » un baise main entre femme, les regards sont intrigués et presque envieux que cette déesse Italienne vienne te faire rencontrer personnellement. Très vite tu retires ta main comme si celle-ci allait être coupée. « Oui je te retournes grandement le compliment… » plus besoin de vous vouvoyez avec tout ce cérémoniales, tu en es totalement gênée devant Mr Sykes.
Très vite ton malaise se projette sur ton accompagnant, celle-ci approches rapidement à ton niveau comme un réflexe de vouloir te protéger, un simple regard pour lui faire comprendre que ça va aller, c’est juste un moment à passer, sublime dans son costume, sans chemise mais avec un dessous des plus appétissant pour le regard qui est juste présenté aux regards des autres tout en subtilité et envie, ni vulgaire ni timide, juste ce qu’il faut pour rendre cette demoiselle tout aussi sexy et désirable. « Je crois qu’il vaut mieux que nous vous laissions » tu ne veux pas passer la soirée avec la nostalgie d’une vie passée, mais ce n’est pas aussi simple quand nous connaissons Serena « mais non ca ne me gêne pas le moins du monde, reste donc, je vais aller voir d’autre invités, j’espère que ce n’est pas moi qui te met mal a l’aise, je prendrais ça pour un compliment » non mais franchement, si tu n’étais pas aussi polie et bien élevée tu lui expliquerais que ce n’est surement pas sa présente personne qui te gêne mais ce qu’elle ta fais subir il y a des siècles de cela en compagnie d’une bourgeoise nymphomane. « Non…… ne t’en fais pas….. » sur ces mots elle s’incline comme une vrai princesse et vous dépasse pour aller voir d’autre invités, tu restes quelques minutes silencieuse avant de soupirer et revenir par ton regard bicolore sur l’hôte. « Veuillez sincèrement m’excuser, ce spectacle était affligeant, je…. Vous devez vous poser des centaines de questions et me juger à présent » tu es confuses et presque humiliée. Tu es assez prout prout comme demoiselle, et avec ta vie auprès de Dorianne tu as encore plus de vice sociale.
« Autant ne pas faire l’autruche, vous avez compris que j’ai connue Serena dans le passé, une…. Relation éphémère…. Je suis complètement gênée je ne sais plus ou me mettre veuillez m’excusez sincèrement Mr Sykes » cette fois en dame de grande famille tu t’inclines pour marquer tes excuses « vous souhaitez rentrer Miss ? » tu regardes ta sublime cavalière et soupire, bien que cette soirée devenait très interessante tu ne sais pas si tu supportera une nouvelle fois de croiser Serena, en temps normal tu aurais surmonté tout cela, mais avec tout tes soucis personnelles, Astoria, Dorianne, et maintenant Lysandro. Tu n’es pas en capacité d’encaisser une nouvelle chose. « Oui nous allons y aller, mais avant j’aimerais quand même acheter une de vos œuvres, si vous acceptez bien évidement ? » tu penches la tête attendant une réponse positive de sa part, en théorie ça ne se fait pas mais malgré tout tu ne peux pas nier le talent de la rital. Et ce paysage sera un cadeau parfait pour ton Lysando, lui rappelant ses terres encore enfant.