“The blood, the flowers, the fire.”

Bryce Fox - Horns Thème
Cette fois-ci s’en était trop, trop pour trop, la goûte d’eau qui fait déborder l’océan de méchanceté en toi. Si tu étais un dieu tu aurais juste levé le doigt pour la noyer dans ses excréments. Betty Whitechapel déléguée des parents d’élèves de ce collège de merde. Elle à osé, elle à osé appeler les services sociaux anonymement pour déclarer Lexie comme enfant en danger. Depuis trois mois, toutes les foutues semaines, un mec ou une femme avec un baobab dans le cul vient à l’improviste à n’importe quelle heure chez toi, pour vérifier que ta maison est propre, que ton frigo est remplis. Que les gens qui vivent sous le même toit que la jeune fille soit saint pour elle, Ash avait du se faire passer pour le beau-père parfait et idéal. Une chance pour toi qu’il la connaisse parfaitement et qu’il l’est quasiment élevé pendant trois ans. Amalrik est devenue le grand-oncle de passage. Bref un joyeux bordel que tu ne supportes plus. Et en ce jour, quand tu as appris qui était l’investigateur de cette merde qui te tombe dessus, tu n’as pas réfléchie plus de deux minutes. Dès que l’inspectrice des services sociaux est partie, tu as pris ta batte de baseball en inox, tes clefs et tes Ranger pour accompagner ton short noir déchiré, un débardeur trop grand pour toi. Et un soutient gorge fait pour être porté et vu. Ash t’a incendié sans attendre, il te connaît que trop bien pour savoir ce que tu comptes faire. Et ca ne va pas être joli. Amal la retenue, car pour lui aussi ce n’est pas normal ce que cette Betty à fait.

À ce stade de colère rien ne peut te bloquer ou t’arrêter, même pas ton père qui c’est mêlé à la discussion, ou plutôt la dispute, un dieu, un phœnix et un ex chasseur sur les dents pour une princesse qui reste à tout point de vu le centre de beaucoup de cette maisonnée. Surprotéger trois fois elle reste une constante pour les adultes. Dans ton vieux pick-up rafistolé, tu démarres en trombe pour le quartier de bourges de cette putain de ville. Pas un mot, pas une respiration plus forte, cette connasse va te le payer. Toute la route jusqu’à son gazon parfait, tailler au millimètre prés, tu as réfléchie à comment lui pourrir l’existence. Tu ne fais pas l’effort de bien te garer, préférant bousiller son massif de fleurs aussi parfait que son brushing que tu vas faire voler. Sortant brutalement claquant à faire tomber les murs la portière de ta caisse, sautant pour prendre la batte derrière tu avances déterminée alors que les premiers bourges de cul bénis s’attardent sur ton vieux tacot monté sur le gazon et ayant détruit le vert émeraude de cette pelouse. Les propriétaires intrigués par le bruit massacrant leur boite aux lettres, ils finissent par sortir et se figer en voyant une rousse incendier leur gazon et leur balustrade. « Petrovitch ! » Tu te retournes un regard assassin et violent. « John ! Comment vas-tu ? T’as grognasse de poule pondeuse est là par hasard ? » Celui-ci grimace en t’écoutant avant de s’approcher doucement « je te le demanderais qu’une seule fois, part d’ici avant que j’appelle les flics » tu hausses un sourcil avant de rigoler au éclat une batte dans la main droite et un bout de boite aux lettres dans l’autre.

« Mais tu crois que j’en ai quelque chose à foutre connard, je vais vous buter tout les deux avant de partir. Surtout ta salope de femme …. Elle est allé trop loin, beaucoup trop loin et malheureusement pour elle, elle s'est attaqué à un poisson trop gros pour elle » celui-ci déglutis, donnant un coup violent dans le coffre de ton propre pick-up, tu commences à monter le ton « les services sociaux….Putain, mais vous avez de la merde dans le crâne ou quoi ! Comment osez-vous juger ma façon d’éduquer ma fille ! Ma fille est la plus heureuse contrairement à votre Jessica dépressive et anorexique ! » Il essaie de te prendre ta batte, mais braquée sur une ligne de conduite défensive, tu lui donnes un coup dans le genou et le dépasses « JE T’INTERDIS DE T’APPROCHER DE BETTY » un doigt d’honneur plus loin, tu es déjà devant la porte d’entrer et vois celle que tu es venue défigurer se cacher derrière sa fenêtre. « Tu te fous de ma gueule Betty… » Ni une ni deux ta batte viens exploser la vitre sous ses yeux. Le voisinage semble se délecter de cette scène de ménage provoqué par un cas soc, toi, contre une bourge femme au foyer, Betty. Son homme mis hors-jeu par un coup bien placé tu fusilles cette blondasse du regard « tu peux te cacher ou tu veux, je te retrouver tu sais, je suis … Sataniste, c’est ça ? C’est comme ça que tu as réussis à faire venir les inspecteurs chez moi en leur disant que je maltraitais ma princesse, que je prier Satan et que mes tatouages le prouvait bien ? Mais tu sais quoi, tu as raison, je suis une sorcière en fait, et je danse sous les pleines lunes pour maudire tout mes ennemis. Et devine quoi, tu es la prochaine à subir la colère de mon maître… Satan ! »

Tu vois la peur dans son regard, les pleures de sa fille derrière qui tremble comme une feuille, à cet instant précis tu t’en fiche royalement. Tu te fous même des répercussions. Même si tu sais quelle vont être rudes et explosives. Penchée sur la fenêtre, tu la regardes et chuchotes « je vais te montrer ce que je sais faire pour que tu comprennes que je ne rigole pas dans ce que je viens de dire. » Pointant leur chêne avec ta batte, tu souris outrageusement, malsaine, furieuse. Petit à petit, le silence se couvre d’une pluie de feuilles, toutes mortes, les branches s’atrophient sur les hauteurs si on prend le temps de bien regarder, un craquement suit la chute des feuilles et sans crier gare. Ce chêne centenaire se brise en deux pour s’effondrer sur leur voiture de luxe, à quelques centimètres de son époux. Il était mort de l’intérieur, rongé par les termites et la mort végétale. Tes capacités sur la nature te sont parfois utiles. « La prochaine fois, c’est toi et toute ta famille que je ferais crever et faire bouffer par les vers…. » Retirant ta batte, tu inspires doucement « retires ta plaindre et excuse toi en public jeudi à la kermesse … Sinon je reviens et cette fois j’explose la jambe entière de ton petit John »

Un dernier regard et tu retournes doucement, mais légèrement satisfaite de ton scandale, une fenêtre brisée, un publique choqué, un genou gonflé, un arbre tombé, tu lances ta batte dans le coffre arrière et remonte devant ton volant. Un long soupire de silence, c’est maintenant que ton cerveau met en place la suite logique de ce qu’il va arriver, tu as dépassé les bornes. Mais quand ça concerne Lexie, tu tuerais le pape s’il le faut. Tes mains sur le volant, tu sens que la pilule va passer très difficilement pour ton entourage. Démarrant tu dépotes un peu violemment en voulant reculer pour partir au plus vite au poste de police pour te rendre avant que ça s’envenime. Après un coup d’accélérateur, tu te figes quand un à-coup te fait freiner brusquement. Un bruit de sirène, un bruit métallique strident. Les yeux écarquillés, tu respires un bon coup, tu viens de rentrer dans la voiture du voisin. Ce bruit est reconnaissable par n’importe qui. Soupirant grassement, alors que tu as une vu théâtrale de ce qui se passe chez les Withechapel tu décides de descendre et aller voir les dégâts. Bordel..De…Merde. Cette voiture vaut plus cher que ton appartement. La règle de trois commence à s’activer, tu as foutu la merde, maintenant trois choses vont te tomber dessus, la voiture en premier. Un procès sûrement plu tard.